Depuis le mercredi 2 novembre, les Guinéens achètent le litre d'essence à 5000 FG à la pompe contre 5500 auparavant, celui du gasoil à 5200 et le pétrole lampant a 5100 FG. Que dire de cette autre mesure, sinon qu'elle correspond à la loi de la flexibilité promise par le gouvernement, quand bien même elle n'a pas suscité beaucoup d'enthousiasme chez le consommateur. Et pour cause.
Les effets induits devant se rapporter à la baisse des tarifs sur le transport et les prix au marchés tardent à suivre la courbe descendante.
Aussi, faut-il souligner l'incompréhension face à la différence de prix qui se fait en faveur de l'essence moins chère que le gasoil, alors que ce dernier produit est aussi, sinon plus usité en Guinée où les groupes électrogènes régulièrement mis à contribution, les gros porteurs et même les machines agricoles, ne consomment généralement que du gasoil, sans compter certaines voitures légères au régime diesel.
Selon certains responsables, toutes ces questions trouvent leurs réponses dans les mesures antérieures, quand à la faveur de la flambée du baril, l'Etat a préféré renoncer à certaines taxes sur les produits pétroliers que de suivre la folle envolée des prix, dans un pays ou le revenu moyen est très bas.
Une raison bien mesurée de prévenir des descentes dans les rues.