La tension qui prévalait à l’ouverture du procès à Labé a fait qu’aucun avocat ne s’était porté pour défendre la cause de l’infortuné homme politique. Ce qui a fait que les débats ont été délocalisés à Mamou.
Finalement, décision a été prise de transférer l’infortuné à la maison centrale de Conakry. Mais, c’est le jour du transfèrement d’Abdourahmane Bakayoko à Conakry, le mardi 9 décembre, qu’il était aussi attendu en procédure d’Appel à la Cour d’Appel de Conakry. Pour la cour, l’accusé était absent et elle a décidé de reporter la session à huitaine c’est-à-dire, le lundi 15 décembre.
Son avocat précise : « Le transfèrement de mon client de Mamou à Conakry est tout à fait normal. D’autre part, le jugement qui est désormais attendu, se fera en appel, donc à la Cour d’Appel ici, à Conakry parce que nous récusons la charge mise au compte de monsieur Bakayoko qui est avant tout, un leader politique. Les propos qu’il a tenus ne sont en rien insultants ni offensants. Il avait d’ailleurs perdu beaucoup de biens ! Est-ce que l’on en a tenu compte ? », s’interroge Me Bernard Feindouno.
Bangaly Sylla pour Conakryonline