En conséquence, au cours des trois dernières années, la CEDEAO a officiellement suspendu trois Etats membres notamment, la Guinée, le Niger et la Côte d’Ivoire avant de restaurer l’ordre constitutionnel et la légalité dans ces pays, avec la collaboration de la communauté internationale, dira M. Gbeho.
Il a rappelé qu’en réponse à multitude de guerres civiles et de conflits internes dans certains pays au cours des années 1980 et 1990, l’organisation a créé un groupe de contrôle de la paix (ECOMOG) dont les succès dans la résolution des conflits libérien et Sierra-léonais ont été internationalement salués comme des cas de réussite et une référence continentale.
Cependant, le succès de l’ECOMOG a été obtenu au pris de lourdes pertes en matériels et en vies humaines, et la trop grande concentration sur la paix et la sécurité a fait que, pendant une vingtaine d’années, la CEDEAO a négligé l’un de ses objectifs cardinaux, à savoir le développement et l’intégration économiques, a-t-il souligné.
Parallèlement, une force en attente dans le cadre d’un mécanisme régional de prévention et de gestion des conflits est en cours d’élaboration, bien que la contribution en troupes et les questions de financement demeurent les principaux défis à relever, a indiqué le président de la Commission de la CEDEAO.
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