A propos, le Président de la CENI a indiqué que des commissaires quittent ce même jour, le 15 septembre 2011, pour l’intérieur du pays où ils doivent procéder à la remise sur pieds des démembrements dont la mission a pris fin le jour de la proclamation des résultats des dernières présidentielles.
En attendant, Lousény Camara affirmé que les dispositions sont prises pour le choix d’un opérateur local chargé de la révision du fichier dans les meilleurs délais. Et que « le recrutement et la formation des agents techniques est en cours et prendra fin le 23 septembre 2011. Cette opération sera suivie de la mise en place des commissions administratives de révision des listes électorales (CARLE) du 15 au 20 septembre 2011 ».
Pour n’accuser aucun retard, le conférencier rapporte, « le matériel de révision et l’ensemble des agents techniques seront déployés sur le terrain du 23 au 30 septembre 2011 ».
Le processus se poursuivra jusqu’au 15 décembre 2011 retenue pour la fin de l’impression des listes électorales. La distribution des cartes d’électeurs se fera du 23 au 29 décembre, le jour du scrutin.
Mais auparavant, les électeurs seront convoquées, selon le Président de la CENI, le 20 octobre 2011 soit 70 jours avant le scrutin. Et aussitôt après, on procédera et l’approbation des candidatures le 20 novembre soit 39 jours avant le scrutin.
Au nombre des activités réalisées par la CENI, Lousény Camara a cité entre autres la tenue d’un atelier d’évaluation de l’élection présidentielle à Kindia en avril dernier, la réorganisation institutionnelle de la CENI ayant abouti à l’élection démocratique d’un président, signature conjointe d’un protocole d’accord avec le ministère de l’administration du territoire, participation aux journées de concertation initié par le MATD et la mise en place d’un dispositif pour la formation très imminente de 4000 agents ethniques…
Dans les débats qui ont suivi l’exposé liminaire, Lousény Camara a indiqué que ne tolérera plus aucune ingérence, soit-elle d’un parti politique légalement institué, dans ses affaires intérieures. Pour toute revendication, le Président de la CENI a appelé les uns et les autres à se référer à la cour suprême. Faute de quoi, le conférencier menace de se référer à la haute juridiction nationale pour défendre les droits de la CENI.
Bangaly Cissé, CONAKRYONLINE