En dépit des efforts formidables déployés quotidiennement par les
autorités à tous les niveaux et les partenaires au développement. Au point que certains défenseurs des tout-petits crient à la violation des droits des enfants. Ce qui fait de l’enregistrement des enfants un véritable défi que le gouverneur Sékou Resco s’engage à relever absolument. Un travail pénible,
mais bien à sa portée….
La mal gouvernance qui continue à frapper de plein fouet l’ensemble des activités socioéconomiques et culturelles des populations de Conakry et du pays profond. C’est sans nul doute, parce qu’ils
redoutent la corruption que de nombreux compatriotes répugnent à se présenter devant les élus locaux pour l’obtention des documents juridiques et administratifs. Sinon, il arrive rarement que les
parents qui se rendent dans les bureaux des officiers des états civils payent des montants supérieurs à 3.000 Gnf. D’ailleurs cette somme, apprend-on, ne représente que le prix de la copie certifiée conforme que l’officier d’état civil joint à l’extrait d’acte de naissance gratuitement offert par la collectivité appuyée en particulier par l’UNICEF.
Pour une lutte efficace allant dans le sens de la promotion de l’enregistrement des naissances le gouverneur de la ville de Conakry a appelé certains hommes lettrés à se porter volontaire pour
sensibiliser leurs voisins à se rendre dans les Mairies pour déclarer leurs enfants.
Aussi, des centres communautaires secondaires ont été ouverts dans certains quartiers pour la tâche aux familles habitants des quartiers quelque peu distants de la Marie.
Rouguiatou Bah, CONAKRYONLINE