deContre le premier, il est mis la charge de « désertion ». Tandis que contre le second, il est reproché la « violation des consignes ».
Selon le TPI de Kaloum, « La durée de la détention provisoire dépasse largement le maximum de la peine prévue par les articles 546, 547 et 601 du Code Pénal » et conclut : « Cette détention abusive est une atteinte grave à la liberté individuelle des susnommés ».
Réagissant à cette décision de justice, l’avocat de l’Etat, Me Mory Doumbouya, se dit contre et annonce de faire appel : « Je ne suis pas d’accord et un recours immédiat sera déposé contre une telle décision. Lorsqu’une décision de ce genre tombe, le premier réflexe c’est d’exercer les recours possibles ».
Quant à Me Mohamed Traoré, à l’origine de la plainte contre l’Etat, avocat du général Nouhou Thiam et du colonel Sadou Diallo, il a le triomphe modeste : « En introduisant cette action devant le tribunal, c'est le côté symbolique qui nous intéressait. Pour nous, l'important c'était de faire en sorte que le caractère abusif et arbitraire de la détention de nos clients soit judiciairement reconnu. Cela est fait, nous sommes satisfaits même si les montants alloués par le tribunal sont dérisoires vu la durée de la détention ».
Il faut signaler que l’avocat, Me Traoré, avait réclamé, outre « la libération immédiate et sans condition de mes clients, le paiement, en faveur de chacun d’eux, de la somme de trois cents millions (300 000 000) de francs guinéens ».
Joe Touré pour www.Conakryonline.com