A priori, cette fixation est la résultante d’un consensus issu d’une rencontre qui aurait eu lieu le samedi dernier, entre le gouvernement, à travers son ministre du commerce, M. Mohamed Dorval Doumbouyah, et les opérateurs évoluant dans le secteur du pétrole. Notamment, les associations d’importateurs de pétrole en Guinée et les sociétés de transport de carburants.
Par ailleurs, jusque là, il faut noter que le gouvernement guinéen, par la voix de son ministre des finances, M. Kerfalla Yansané, lors de la session budgétaire devant le CNT, subventionnait le carburant à la hauteur de 114 milliards de francs guinéens et cela, à chaque mois.
Mais très malheureusement pour les populations guinéennes, lesquelles peinent encore difficilement à joindre les deux bouts, situation oblige. Et le gouvernement, impuissamment, ne peut que craquer devant la hausse du prix du baril du pétrole sur le marché international et qui s’accentue par la crise économique mondiale.
En tous les cas, en entendant de fixer les tarifs du transport des différents axes routiers à Conakry et à l’intérieur du pays, les taxi-men et autres transporteurs ont déjà pris leurs responsabilités. Au grand dam de la population guinéenne, qui encore une fois, devra d’avantage serrer la ceinture pour pouvoir surmonter leurs innombrables difficultés du quotidien, auxquelles vient s’ajouter la hausse du carburant à la pompe.
Que Dieu sauve la Guinée ! Amen !
Rouguiatou Bah, CONAKRYONLINE