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ECONOMIE
Le taux de croissance économique de la Guinée augmente (2,5 % en 1991, 4,6 % en 1995). Les dépenses d'infrastructure ont redémarré grâce à l'établissement de relations avec le FMI et la Banque mondiale et à la privatisation de sociétés d'État. Il en a résulté une forte diminution de l'inflation, ce qui favorise le développement économique tant attendu. Mais la production alimentaire par habitant a diminué de 0,3 % par an entre 1979 et 1993 et la relance exportatrice est difficile à réaliser sur des marchés mondiaux saturés. Le seul espoir à court terme demeure l'intensification de la pêche maritime industrielle.


Agriculture

La Guinée rurale est aussi diverse que ses milieux naturels. La frange littorale est le domaine de peuples riziculteurs qui ont colonisé les mangroves et les ont transformées en rizières inondées. Les terres d'altitude du Sud-Est sont peuplées par des riziculteurs de montagne qui pratiquent la culture pluviale. En haute Guinée, les terroirs malinkés, plus diversifiés, associent riz de bas fonds et riz sous pluie, et la céréaliculture combine mil, sorgho et fonio, auxquels s'ajoute le manioc. Le fonio est la culture principale dans le Fouta-Djalon, où les hauts plateaux colonisés par les Peuls au XVIIIe siècle demeurent une terre d'élevage, concentrant la moitié du troupeau bovin national.

L'une des priorités des dirigeants militaires qui ont pris le pouvoir en avril 1984 fut de relancer la production agricole, qui faisait vivre directement 80 % de la population mais ne contribuait que pour 30 % au PIB. La libération des prix et la dissolution des sociétés d'État ont eu des effets positifs pour les producteurs. La reprise semble manifeste pour la production céréalière (riz notamment) comme pour les cultures d'exportation: 30 000 t de café en 1994 contre 6 000 en 1974, 15 000 t de coton en 1994 contre moins de 2 000 en 1987, 108 000 t d'arachides contre 27 000 en 1974. Toutefois, la balance agricole est déficitaire (3 % du PNB), car l'approvisionnement des villes, surtout de Conakry, repose toujours sur des importations de riz, qui ne cessent de croître, car les réexportations vers les marchés déficitaires (Liberia, Guinée-Bissau, Mali, Côte-d'Ivoire) sont fructueuses pour les grands commerçants. Le troupeau bovin est estimé à 2,7 millions de têtes [1996] et l'aviculture intensive a été développée dans les aires périurbaines. La forêt produit 4,7 millions de m³ de bois.


Ressources minières et industrie

La Guinée possède un riche sous-sol. Les activités minières assurent 80 % des recettes d'exportation du pays, 65 % des recettes fiscales de l'État et 25 % du PIB. Avec en moyenne 16,5 millions de tonnes/an de bauxite, la Guinée est le deuxième producteur et le deuxième exportateur mondial de bauxite (15 % des ventes mondiales); elle détient le tiers des réserves mondiales connues de bauxite à forte teneur en alumine (45 à 55 %). Le dispositif de la bauxite comprend trois complexes extractifs: Fria-Kimbo, exploité par le consortium FRIGUIA, dont une partie de la production est transformée en alumine (640 000 à 650 000 t) par la société mixte FRIALCO et exportée par Conakry; Boké-Sangarédi, exploité par la Compagnie des bauxites de Guinée (CBG), dont la production brute est exportée par le port de Kamsar; Kindia-Débélé, mis en exploitation avec l'aide de l'URSS, à laquelle le minerai de l'Office des bauxites de Kindia (OBK) était réservé, dont la production brute est exportée vers la Russie par Conakry.

La Guinée possède également de considérables ressources en minerai de fer (sites du Nimba et du Simandou). L'or (4 à 5 t par an), exploité dans le bassin de Siguiri par la Société aurifère de Guinée, les diamants (63 millions de dollars d'exportation, exploités par l'Aredor; mais l'extraction des diamants du triangle forestier Kérouané-Beyla-Macenta, qui alimente la contrebande avec la Sierra Leone, n'a pas suscité d'investissements industriels), mais aussi le plomb, le zinc et l'uranium (non encore exploités), complètent une panoplie d'autant plus intéressante que le potentiel hydroélectrique est impressionnant, 30 milliards de kWh pour le Fouta-Djalon et la Dorsale guinéenne, dont 12 milliards équipables dans le bassin du Konkouré (barrage de Garafari).

La production d'alumine – première transformation de la bauxite en aluminium – est en progression. L'industrie manufacturière demeure indigente, réduite à quelques établissements localisés surtout à Conakry.


Ressources Potentialités naturelles importantes

Exploitation 2002:
or: 127.353 US$ (-9%)
diamant: 28.158.000 US$ (+18%)
bauxite: 15.177.869 T (+2,2%)
alumine: 723.864 T (+6,1%)
Production 2002:
riz: 842.521 T (1,613 T/ha)
maïs: 102.953 T (1,134 T/ha)
fonio:132.920 T (0,969 T/ha)
arachide: 248.316 T (1,7 T/ha)
manioc: 1.137.779 T
pêche: 197.000 T
Les richesses exploitées du sous-sol sont : la bauxite, l'or et les diamants. Le pays dispose aussi de fer, de cuivre, de plomb et de zinc associé à l'argent, de cobalt associé au platine, d'uranium, de manganèse, de phosphate ou de calcaire pour ne citer que ceux-là. Sur le plan agricole, les potentialités de la Guinée sont également considérables. En effet, la diversité des climats, l'abondance d'eau, et les caractéristiques des sols offrent un large éventail de productions agropastorales. Les productions augmentent régulièrement d'années en années (de 3 à 7 %).
Les ressources halieutiques sont également importantes avec 300 km de côtes (56.000 km²) réputées très poissonneuses.


Indicateurs Economiques

Secteurs d'activité
PIB:
3.209 millions US$ en 2002;
3.576 millions US$ en 2003
(estimé)
Taux de croissance du PIB:
4,2% en 2002 ; 2,0% en 2003
(estimé)
Taux de croissance du
PIB/hab.:
-0,9% en 2003 (estimé)
PNB par habitant:
350,8 US$ en 2002;
376,3 US$ en 2003 (estimé)
Encours de la dette extérieure:
US$ 3.609,29 millions, soit
112,5% du PIB en 2002;
US$ 3.607,03 millions, soit
100,8% du PIB en 2003 (estimé)
Taux d'inflation annuel:
6,4% en 2002 ; 15,4% (sept.
2003)
Taux d'intérêt créditeur:
7,4% en 2002
Secteur primaire:
Le taux de croissance de ce secteur a été de 5,1% en 2002. En terme de valeur ajoutée, il représente 18,3% du PIB.
Cheptel 2002:
bovins: 2.836.600 têtes
ovins: 834.720 têtes
caprins: 995.461 têtes
porcins: 55.645 têtes
volailles: 7.000.000 têtes
terres cultivées en 2002:
3 millions d'ha (sur un domaine arable estimé à 7,5 millions d'ha).
Secteur secondaire:
Le taux de croissance de ce secteur a été de 4,7% en 2002. En terme de valeur ajoutée, il représente 31,1% du PIB.
Secteur tertiaire:
Le taux de croissance de ce secteur a été de 2,0% en 2002. En terme de valeur ajoutée, il représente 46,3% du PIB.
Secteur informel:
Ce secteur est très important en Guinée, il représente plus de 50% de l'économie.
Si pour 2003, le taux de croissance attendu des secteurs primaires et secondaires est semblable à celui de 2002, le taux de croissance du secteur secondaire ne devrait, par contre, pas dépasser les + 0,5%. Sources: FMI


Commerce Extérieur Balance des paiements

Valeur des exportations:
700 millions US$ pour 2002;
Exportations du 1er semestre
2003
agroalimentaire & dérivés:
49.526 T
minéraux: 1.829.192 T
métaux, or, diamants: 10.830 T
produit chimiques: 246.248 T
textiles &cuirs: 170 T
machines & appareils: 476 T
Valeur des importations:
650 millions US$ pour 2002;
Importations du 1er semestre
2003
agroalimentaire & dérivés:
287.342 T
minéraux: 385.625 T
métaux: 109.487 T
produit chimiques: 46.306 T
textiles &cuirs: 20.453 T
machines & appareils: 20.861 T
Après l'amélioration observée en 2001, le déficit du compte courant de la balance des paiements s'est aggravé en 2002, en passant de 102 à 198 millions de US$.
Exportations en 2002
Les principaux produits exportés sont la bauxite, l'alumine, le diamant, l'or, le coton, le café, l'ananas et le poisson.
Au premier semestre 2003, la France est le principal client de la Guinée avec 14,92% du marché, devant l'Espagne (12,91%), et les U.S.A (12,38%), l'Irlande (11,01%), et la C.E.I. (9.33%).
Importations en 2002
Les principaux produits importés sont les produits intermédiaires, les matériaux de construction, les produits alimentaires, les produits pétroliers et les biens d'équipement.
Au premier semestre 2003, la France est le principal fournisseur de la Guinée avec 15,24% du marché, devant la Côte d'Ivoire (10,98%), la Belgique (10,57%), et la Chine (9,35%).
Sources: DND ; Ministère du Plan


Infrastructures Secteur privé

Production électrique:
225 MW dont 129 Mw en
ressources hydrauliques
Réseau routier:
33.585 km de voies, dont 2.000 km sont goudronné.
Réseau de chemin de fer:
(uniquement transport minier)
Kamsar - Sangarédi
Conakry - Fria
Conakry - Débélé
Principaux ports:
Conakry: commercial
Kamsar: minéralier
Trafic: 2.183.718 T (en 2002)
Aéroport de Conakry:
Passagers: 264.344 (en 2002)
Fret: 3.424 T
Réseau de télécommunication:
Téléphones:
Fixes: 21.837 abonnés en 2002;
Portables: capacité de 100.000
abonnés en 2002
Internet:
1000 abonnés en 2002.

Malgré les incontestables progrès enregistrés par l'économie guinéenne, surtout au niveau macro-économique , le développement du secteur privé demeure encore problématique. Il se heurte à de nombreuses et persistantes contraintes de divers ordres:
  • l'inexistence et l'inadaptation des crédits à l'investissement, le système bancaire ne finance pas des opérations à moyen et long terme;
    la quasi inexistence d'une épargne nationale mobilisable dans le circuit monétaire classique;
  • la pression fiscale élevée, avec une fiscalité plus favorable aux produits importés qu'à la production nationale;
  • le déficit et le coût excessif des facteurs de production de base (électricité, eau, communication, matières premières, transport, etc.);
  • la faiblesse de l'assistance directe de l'Etat;
  • la non application des textes des divers codes promulgués;
  • la difficulté du secteur privé à trouver des débouchés et à identifier et exploiter efficacement des créneaux porteurs tant à l'intérieur qu'à l'extérieur;
  • les déficiences en matière de formation et d'information des promoteurs (esprit d'entreprise, gestion, marketing, informations technologiques et commerciales, etc.);
  • les tracasseries administratives et la défaillance du système judiciaire;
  • l'insuffisance d'infrastructures économiques de base.


    Conclusion Perspectives pour 2004

    Taux de croissance du PIB:
    4,5% en 2004 (prévision FMI)
    Bien que disposant de potentialités naturelles importantes, la Guinée est toujours classée parmi les Pays les Moins Avancés (PMA).
    En 2004, la croissance économique continuera à dépendre des secteurs traditionnels (mines, activités agricoles telles le café, le coton, etc.). Il est raisonnable de penser que celle-ci ne dépassera pas les 2,5%, (affectée par l'incertitude politique, les problèmes liés aux réseaux de communication, et les pénuries d'eau et d'énergie), et ceci malgré un optimisme non-caché du Ministère de l'Economie et des Finances qui table pour 2004 sur une croissance de 4,6%, un déficit de la balance courante tombant à 3,7 % du PIB (contre 6,8% en 2003), et un taux d'inflation de 8%.
    Sans la mise en oeuvre de réformes (programme des privatisations, grands projets d'infrastructures, relance du secteur privé, politiques monétaire et budgétaire rigoureuses), la Guinée aura du mal a atteindre les objectifs programmés pour une croissance et développement durables. L'appui apporté par la communauté financière internationale dépendra de la volonté de mener à bien la stratégie de Réduction de la Pauvreté en Guinée.

    Sources : Banque Centrale de République de Guinée, FMI, Ministère de l'Economie et des Finances, Ministère du Plan, Direction Nationale des Douanes, The Economist Intelligence Unit.
         
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