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MADAGASCAR - Nouveau bras de fer à Madagascar
  
        
Le camp de l'opposant malgache Marc Ravalomanana, qui revendique la victoire au premier tour de l'élection présidentielle du 16 décembre, accentue la pression sur le pouvoir du président Didier Ratsiraka, en appelant à la reprise des manifestations à Antananarivo vendredi.
 
Mis en ligne le 21 Janvier 2002
Marc Ravalomanana, qui avait assuré au lendemain du scrutin présidentiel de Madagascar l'avoir emporté avec près de 53% des suffrages, avait appelé le 11 janvier les dizaines de milliers de partisans qui manifestaient quotidiennement depuis cinq jours au centre de la capitale à cesser leur mouvement, dans l'attente des résultats officiels. Seule la Haute Cour Constitutionnelle est habilitée à les proclamer; mais elle ne l'a toujours pas fait, un mois et un jour après le scrutin. La date butoir est le 28 janvier. Les résultats officieux du ministère de l'Intérieur ne donnent pas à l'opposant la majorité absolue, ce qui entraînerait, s'ils sont confirmés, un second tour.

Mercredi soir, un des plus hauts responsables de l'équipe de M. Ravalomananaa réaffirmé : "Pas question d'un second tour, nous sommes certains d'avoir gagné". "Nous avons en notre possession 15.689 procès-verbaux sur 16.510 bureaux de vote et Marc mène avec 52,15% des voix", a-t-il assuré.

Réponse non-satisfaisante

M. Ravalomanana, maire d'Antananarivo et homme d'affaires richissime, a invoqué la réponse "non satisfaisante" de la HCC à l'une de ses conditions pour appeler à la reprise des manifestations de rue. Pour accepter les résultats officiels, il avait exigé que les procès-verbaux de tous les candidats, bureau de vote par bureau de vote soient comparés avec ceux des Commissions de recensement matériel des votes (CRMV) et des observateurs indépendants. Mardi soir, la HCC, dont les neuf membres sont nommés par le pouvoir, avait accepté cette "confrontation des résultats", mais avait confié la tâche au Comité National Electoral (CNE), que le camp de M. Ravalomanana accuse d'avoir fermé les yeux sur des fraudes le jour du scrutin et durant la campagne.

Le président Ratsiraka, au pouvoir depuis 1975 à l'exception d'une période d'environ cinq ans entre 1991 et 1996, en tant que "citoyen" a rejeté le 11 janvier l'idée de cette comparaison, qu'il juge illégale et inconstitutionnelle, et qui retarderait selon lui la proclamation des résultats d'au moins trois mois. M. Ravalomanana "est un joueur de poker, il mise tout sur le bluff et le pari de dernière minute", analyse un éditorialiste de la presse indépendante. "Il n'attend pas les résultats et dès le lendemain du scrutin, proclame sa victoire en prenant la communauté internationale à témoin et enjouant sur le ras-le-bol des Malgaches. En matière de communication, c'est bien joué", ajoute-t-il.
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