|
ENEGAL, 25.12.2002
Le sommet ouest africain de Dakar
Sur les quinze chefs d'Etat que compte la Communauté des Etats d' Afrique de l'Ouest (Cedeao), seuls quatre étaient présents lors du sommet sur la crise ivoirienne organisé mercredi, 18 décembre 2002, à Dakar. Pour le Président sénégalais Abdoulaye Wade, également président de la Cedeao, le déplacement à Dakar des seuls chefs d'Etat ivoirien, burkinabé et capverdien ne doit pas constituer un motif de suspicion sur la portée des décisions prises, car douze Etats étaient représentés (par un ministre ou un ambassadeur) et les accords les concernent tous. Toute fois, la CEDEAO a décidé de fixer au 31 décembre la date limite du déploiement de ses troupes.
Cependant l'absence du président togolais, Gnassingbé Eyadéma, désigné médiateur de la crise ivoirienne par la Cedeao et représenté par son Premier ministre, a de quoi laisser perplexe. Son différend avec Abdoulaye Wade, organisateur du sommet, perdure et on peut se demander si l'organisation ouest africaine saura dépasser ses dissensions internes.
La Cedeao, en fixant une date limite, se préoccupe enfin du déploiement de ses troupes en Côte d'Ivoire, décidé le 29 septembre dernier à Accra lors du premier sommet sur la crise ivoirienne, sans avoir pour autant défini sa mission. Pour Abdoulaye Wade, cette opération ne coïncide plus forcément avec le retrait des forces françaises déjà en place.
De Dakar
Ousmane Sy
Pour Guineenews
|
