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Reporters sans frontières

RANCE/COTE D'IVOIRE, 22.01.2003


Côte d'Ivoire: phase sensible des négociations, accrochage sur le terrain


MARCOUSSIS (AFP) - Les négociations sur la crise ivoirienne sont entrées dans une phase sensible mercredi, au lendemain du départ abrupt de Marcoussis (près de Paris) du deuxième personnage de l'Etat ivoirien, et de l'attaque la plus violente contre les soldats français déployés en Côte d'ivoire.
D'autre part, le Conseil de sécurité des Nations unies va aborder le 28 janvier la question de la Côte d'ivoire, déchirée par un conflit de quatre mois qui a fait des centaines de tués, a annoncé mercredi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, François Rivasseau.
"Les travaux se poursuivent, nous sommes maintenant dans la phase la plus sensible, la plus dense", a-t-il ajouté, à deux jours de la date butoir pour la fin de la table ronde de Marcoussis, au sud de Paris, qui se déroule dans un strict huis clos.
Mardi, le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Mamadou Koulibaly a quitté abruptement ces négociations, accusant le coordinateur Pierre Mazeaud de "faire un coup d'Etat constitutionnel".
"J'ai constaté que Pierre Mazeaud était en train de faire un coup d'Etat constitutionnel. Ce que les rebelles n'ont pas réussi à faire militairement, il le fait à Marcoussis", a déclaré à l'AFP après son arrivée à Abidjan mercredi M. Koulibaly, un proche du président Laurent Gbagbo.
Le quai d'Orsay n'a pas voulu commenter l'incident.
Ce départ fracassant intervient au moment où des avancées importantes ont été obtenues par les négociateurs à Marcoussis, notamment sur un accord pour modifier les dispositions constitutionnelles régissant les conditions d'éligibilité à la présidence.
L'accord sur la modification de l'article 35 de la Constitution ouvre la voie à une candidature présidentielle de l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, jusque là empêché pour "ivoirité douteuse".
La tension reste vive sur le terrain. Dans l'ouest ivoirien, un légionnaire français a été grièvement blessé et a dû être amputé d'un avant-bras, au cours d'un accrochage "avec des éléments incontrôlés" au nord des positions françaises à Duékoué, a indiqué le colonel Emmanuel Maurin, commandant des légionnaires français dans la zone.
Pour l'état-major de l'opération Licorne qui mobilise 2500 soldats sur la ligne de cessez-le-feu, cet accrochage, qui a blessé légèrement un autre légionnaire, est "le plus violent" depuis l'arrivée des soldats français dans l'ancienne colonie, coupée en deux depuis le soulèvement rebelle du 19 septembre 2002.
Paris a de nouveau appelé mercredi au respect du cessez-le-feu.
"Toutes les parties signataires du cessez-le-feu doivent veiller à l'application effective de ce cessez-le-feu, et cela signifie deux choses: respecter le cessez-le-feu et aussi faire respecter le cessez-le-feu", a-t-il insisté.
Le départ de Mamadou Koulibaly n'a pas interrompu les discussions qui portaient mercredi sur la cruciale phase de transition. "Les délégués discutent des élections anticipées réclamées par les rebelles et le RDR, mais que refuse Abidjan, et de la mise en place d'un véritable gouvernement élargi à tous", selon une source proche des négociations. La tendance serait au maintien du mandat du président Gbabgo jusqu'en 2005, une solution qui semble avoir les faveurs de Paris pour permettre de "tout remettre à plat dans le processus électoral, notamment le bon fonctionnement de la commission électorale", dit la même source.
En contrepartie, serait nommé un Premier ministre de consensus qui dirigerait vraiment les affaires du pays et veillerait à la mise en pratique de l'accord que tentent d'arracher les négociateurs.
L'actuel Premier ministre Pascal Affi N'Guessan, représentant à Marcoussis le pouvoir et le Front populaire ivoirien (FPI), "partira peut-être jeudi ou vendredi" pour remplacer à Abidjan le président Laurent Gbagbo, attendu jeudi soir à Paris, selon un conseiller présidentiel ivoirien.
Le président ivoirien doit être reçu vendredi par son homologue Jacques Chirac, avant le sommet des chefs d'Etat africains des 25 et 26 janvier, auquel doit assister le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan.



Ministère Français des Affaires étrangères

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