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LLEMAGNE, 07.03.2003


Schroeder et Berlusconi en désaccord sur l'Irak, pas sur l'Europe

BREME (AFP), le 07-03-2003
Le chancelier allemand Gerhard Schroeder et le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi n'ont pu que constater leurs divergences sur l'Irak, jeudi soir à Brême, mais ont affirmé ensemble leur "responsabilité particulière" dans la fondation d'une nouvelle Europe.

"Nos différences d'opinion sur la crise irakienne persistent", a déclaré le chancelier devant la presse lors d'un sommet germano-italien dans la ville hanséatique allemande de Brême. "On ne pouvait s'attendre au contraire". M. Schroeder a réitéré l'opposition de l'Allemagne à une nouvelle résolution de l'Onu sur l'Irak, tandis que M. Berlusconi ne s'engageait guère, jugeant une telle démarche "pas nécessaire mais souhaitable".

"La position de l'Allemagne comme de ses partenaires (la France et la Russie) est très ferme", a dit le chancelier, se référant à la déclaration commune des ministres des Affaires étrangères des trois pays la veille à Paris. "Une nouvelle résolution n'est pas nécessaire pour l'instant", a-t-il asséné. La France et la Russie, membres permanents du Conseil de sécurité, sont dotées du droit de veto. L'Allemagne y siège en tant que membre non permanent.

"Il est fondé et raisonnable de laisser les inspections se poursuivre en Irak", a ajouté M. Schroeder, soulignant les "progrès" enregistrés par les inspecteurs de l'Onu chargés de constater le désarmement de l'Irak. Le chef du gouvernement italien a au contraire déploré la lenteur du travail des inspecteurs, dont il a imputé la responsabilité au manque de coopération de Bagdad. L'Italie n'est pas membre du Conseil de sécurité mais fait partie des pays européens les plus favorables aux Etats-Unis dans l'affaire irakienne.

Il a toutefois infléchi sa position, sous la pression des gigantesques manifestations pacifistes en Italie et des prises de position du pape Jean Paul II. Le Conseil de sécurité se réunit vendredi au niveau ministériel pour entendre un nouveau rapport des chefs des inspecteurs de l'Onu, Hans Blix et Mohamed ElBaradei, tandis que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne intensifient leurs efforts pour parvenir à un compromis sur une nouvelle résolution.

Cherchant à dépasser la fracture européenne sur l'Irak, MM. Schroeder et Berlusconi ont souligné qu'ils souhaitaient que la Convention chargée de plancher sur une Constitution pour l'Europe élargie finisse ses travaux dans le temps qui lui avait été imparti avant cette crise. Dans un communiqué, les deux chefs de gouvernement réaffirment qu'ils "attendent que les travaux de la Convention soient achevés comme prévu en juin, avec la présentation d'un projet complet de traité constitutionnel".

Les discussions intergouvernementales qui s'ensuivront devront elles aussi tenir les délais, selon eux. "Il est important pour l'Europe que nous ne devions pas tout rediscuter lorsque l'Europe aura été élargie à 25", a affirmé M. Berlusconi. L'élargissement à dix nouveaux pays doit être achevé le 1er mai 2004. Le chancelier a assuré M. Berlusconi de son appui pour parvenir à signer à Rome, sous présidence italienne de l'UE au deuxième semestre 2003, le nouveau traité européen, 46 ans après le Traité de Rome, fondateur de l'Europe en 1957. "En tant que membres fondateurs de la Communauté européenne, l'Allemagne et l'Italie sont conscients de leur responsabilité particulière" dans la redéfinition de l'Europe, souligne le communiqué.

Les deux hommes ont par ailleurs annoncé qu'ils présenteraient une position commune pour le prochain sommet européen de Bruxelles, le 21 mars, en matière de compétitivité industrielle et de "modernisation" du marché de l'emploi. Ils ont indiqué qu'ils continueraient à chercher un compromis pour résoudre les divergences entre Rome et Berlin qui bloquent le projet européen de navigation par satellite Galileo.


© AFP.

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